Sorties :: Camp Citron ou sur les traces du dumper - juin 2008

L’opportunité de se rendre à Camp Citron nous est offerte par Michel L. qui a obtenu une autorisation. Le site d’orpaillage se situe au sud de Saint Laurent du Maroni et on y accède via la piste de Paul Isnard.

Présents :
- Michel L. et Daniel
- Jean-No
- Thierry

vendredi 13 juin 2008

Départ de Cayenne vers 15h45. C’est vendredi 13, Jean-No n’a pas la bonne clé pour son réservoir... Jamais à court de solution, un petit démontage du tuyau de remplissage et le problème est contourné.
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samedi 14 juin 2008

Première nuit à la crique Tatou, au début de la piste Paul Isnard.
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Les cascades de la crique Tatou.
Le site est bien aménagé et a été nettoyé peu de temps avant notre passage.
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8h, l’heure de prendre le départ.
En chemin nous croisons un dumper chargé de carburant (le camion à droite est un camion-citerne). Nous apprendrons plus loin par un brésilien qu’il va ravitailler Camp Citron et qu’il doit donc nous suivre sur la piste...
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Une colonie d’araignée a tissé sa toile en bordure de piste.
Petite pause café avant d’attaquer les choses sérieuses en direction de Paul Isnard.
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La première partie de la piste de Camp Citron n’est fréquentée quasiment que par le dumper : l’inconvénient c’est que les ornières sont profondes, l’avantage est que sa largeur de voie étant bien supérieure à la notre, on se pose rarement « à cheval » comme ça peut être le cas sur Bélizon avec les traces de tracteur.
Certains passages sont bien gras et ralentissent la progression, mais pas de difficulté majeure.
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Bon, en cherchant bien on peut quand même arriver à se poser sur les ponts...
Michel a bien installé un ski de protection à l’avant mais a semble-t-il négligé l’utilité d’un ski de portière pour les progressions à flanc de montagne...
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Jean-No et son « Bowler » 300 Tdi : même le schnorkel a été raccourci pour gagner du poids !
Déjeuner au bord d’une petite crique, on en profite pour se rafraîchir un peu dans cette chaude journée.
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Passage à gué : on imagine ce que ça peut donner si il se met à pleuvoir...
Au fond, l’ancien pont. Au premier plan, Jean-No qui nettoie ses pneus.
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Toujours bien analyser la situation avant de se lancer dans un beau bourbier comme ça.
« Bon, alors il va falloir passer par là et par là, et puis gaaaazzzz ! »
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Bon, sur ce coup ci, y’a un truc qui n’a pas fonctionné... Probablement pas assez de gaz ;-)
Grand bourbier en deux parties : la butte sur la gauche est en fait un pont qui enjambe une crique. Comme d’habitude, analyse fine du terrain avant d’envoyer un grand coup de 3ème courte...
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Le pont n’a pas résisté au passage répété des engins, mais devrait supporter nos modestes Defender 10 fois moins lourds.
Pas moyen de traverser ce sacré bourbier fraîchement remué. Mais pendant que nous nous préparions à transpirer un grand coup pour nous frayer un chemin, une équipe de brésiliens avec une pelle mécanique ressortent de la forêt. Ils viennent de la mine et sont en fait là pour refaire le pont...
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Sans que nous n’ayons rien demandé, ils se mettent à nous dégager un passage pour accéder au pont.
Ils nous proposent de dégager le véhicule avec la pelle : nous acceptons, autant pour l’énergie que ça nous fait économiser que pour le spectacle...
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D’un coup, c’est plus facile ! La voie étant dégagée, les autres véhicules suivront sans problème.
Après avoir partagé une bière avec nos cantonniers improvisés, nous traversons la crique mais malheureusement l’autre rive nous réserve aussi quelques molles surprises.
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Michel semble apprécier ce nouveau mode de traction, en effet très efficace !
« Paint All » Jean-No passe la ligne d’arrivée sans autre aide que 4 Mud Max et une semelle de plomb...
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Les difficultés continuent mais après tout, on est venu aussi pour ça.
Ne disposant que d’informations partielles sur la position de Camp Citron et d’aucun point GPS, nous hésitons à nous arrêter pour avoir le temps de rentrer le lendemain. Nous finissons par croiser deux brésiliens qui s’enfuient dans la forêt à notre approche, ainsi qu’un quad qui croise notre route mais poignée de gaz dans le coin... Pas facile de demander son chemin dans ces conditions là ! Finalement un autre quad s’arrête : il nous semble comprendre que le camp est proche, et en effet nous y parvenons à la tombée de la nuit.
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dimanche 15 juin 2008

Réveil avec le jour pour essayer de rentrer sur Cayenne dans la journée : plus de 100km de piste qui nous ont pris près de 12h à l’aller, puis les 250km entre Saint Laurent du Maroni et Cayenne.
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Lever du soleil à Camp Citron.
Un des nombreux insectes de la forêt amazonienne qui utilisent le mimétisme pour se protéger : il faudra encore qu’on explique à celui-là la différence entre un banc et un arbre...
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La rue principale de Camp Citron : électricité et eau courante dans toutes les habitations. On même eu droit à des lits pour dormir !
Les véhicules, prêts pour le départ.
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Notre hôte, un des rares qui parle français à 100km à la ronde, nous expliquera d’ailleurs que nous avons un peu foutu la panique chez les clandestins du secteur qui sont partis s’éparpiller dans la forêt, nous prenant pour des policiers ou des gendarmes avec nos Land Rover...
Le bout de la piste d’atterrissage de Camp Citron, avec son gazon bien tondu, est un peu surréaliste au milieu de cette forêt amazonienne.
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Mieux vaut prévenir avant de venir, ça ne plaisante pas trop chez les orpailleurs...
Sur plusieurs kilomètres on traverse d’anciens placers (probablement Paul Isnard) où les graviers issus du lavage des boues ont été utilisés pour renforcer la piste : inattendu !
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Que ce soit dans un sens ou dans l’autre, les bourbiers sont toujours là... Malgré cela, le trajet du retour sera plus rapide qu’à l’aller.
Pause café, faut pas trop se laisser aller.
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Schnorkel de Jean-No, en position « saison sèche » ;-)
Le dumper ! On l’avait oublié celui-là, et finalement le voilà avec un peu de retard. Les deux chauffeurs viennent de changer une roue, on n’ose même pas imaginer ce que ça doit être...
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Du 620/75R26, pas mal comme dimensions...
Un engin tout droit sorti de Mad Max avec ses tonnes de gasoil et d’huile dans la benne.
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Sûr qu’avec nos Mud Max en 235/85R16 on fait moins les malins...
Finalement le dumper reprend sa course, se tordant et gémissant au grès du terrain.
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Encore quelques heures à ce train de sénateur pour atteindre sa destination.
On ne peut pas l’accrocher sur la portière arrière du Land celle-là... ?
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Le temps se couvre, mais il ne s’en pas encore mis à pleuvoir, les criques sont toujours franchissables mais après un bon orage ça peut devenir délicat.
À la jonction avec la piste des Chutes Voltaire, encore un décor tout droit sorti de Mad Max avec cette citerne grillagée, gardée par un couple avec une meute de chiens.
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Quelques restes de Camp Maïpouri, un camp de l’armée désaffecté.
Déjeuner à la crique Tatou, à l’abri des petits carbets.
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Le plein et regonflage des pneus à Saint Laurent avant de repartir pour Cayenne sous la pluie : au moins ça rince un peu les voitures...