Bolivie - juillet et août 2008 :: Journal de bord
Périple de 4 semaines depuis Cayenne jusqu’au Pantanal brésilien et en Bolivie - été 2008

Le projet de ce voyage de Cayenne jusqu’en Bolivie à germé plus d’un an avant sa réalisation. Au départ, le 25 juillet 2008 on trouve :

- un Defender 90 Td5 avec Christophe « el Presidente » Fremont à son bord
- un Defender 90 Td5 avec Cédric « toubib » Belleville et Michel « sans filtre » Mongin
- un Defender 90 300 Tdi avec Michel « on va s’en sortir » Jocquel et Thierry « GPS » Launay
- un Defender 130 300 Tdi avec Jean-Noël « mas oune ! » Canova et Daniel « Padre » Scornet

vendredi 25 juillet 2008

- départ à 5h30 de chez Cédric
- arrivée vers 8h00 à St Georges où nous embarquons sur la barge
- à 11h30 les formalités terminées nous mangeons à Oiapoque avant de partir
- la piste en latérite présente quelques passages boueux mais qui ne présentent pas de difficulté pour le lands, ce aui n’est pas forcément le cas de tous les véhicules que nous croisons... Le temps est beau.
- sur la route nous dépannons un pick-up embourbé, un camion de gaz en difficulté (avec deux treuils) et un 4x4 Mitsubishi en rade de boîte que Jean-No tracte sur 20 bornes. Un bon début !
- arrivée à Calçoene vers 19h00 où nous dormons dans un petite pousada

samedi 26 juillet 2008
- 
- la piste Calçoene - Macapà est partiellement bitumée : nous déjeunons sur la route
- en arrivant sur Macapà nous rencontrons un membre du Jeep Club qui nous invite très gentiment à dormir chez lui
- nous retrouvons Domacia qui nous sert de guide et d’interprète
- diner en ville où nous faisons connaissance avec le président du Jeep Club, le vice-président et la trésorière

dimanche 27 juillet 2008
- visite de la ville dans la matinée, guidés par nos hôtes : le fort, le monument de l’équateur, le site du Jeep Club et sa piste
- à midi nous sommes invités sur un bateau pour déjeuner
- après-midi nous nous rendons à une fête sur les bords de l’Amazone où le Jeep Club doit faire une démonstration à laquelle ils nous ont convié
- passages dans la vase pour le plus grand plaisir des badauds. Cédric se plante en portant assistance à un pick-up mais sera secouru à son tour. Un Troller (4x4) s´envase lourdement et la marée montante le menace sérieusement : les treuils de Cédric et Christophe (avec moufflage) viendront á bout de cette situation délicate alors que le niveau du fleuve monte dangereusement. Du coup, le Jeep Club nous invite à fêter ça. On parle de nous à la radio.
- la soirée se termine dans un anniversaire

lundi 28 juillet 2008
- toujours à Macapà, le trajet en barge semble calé pour débarquer bien plus haut que Belém, ce qui devrait nous faire gagner du temps tout en nous permettant de faire un portion de la Transamazonienne.
- petites affaires en ville (lavage de voitures, réparation de pneus, fringues)
- diner sur le bord de l’Amazone
- nuit à l’hôtel

mardi 29 juillet 2008
- départ de l’hôtel vers 8h45 avec notre ami José Maria qui nous mène à la barge à Santana ( 20km de Macapà)
- embarquement en fin de matinée sur la barge à bestiaux qui rentre sur Altamira : Jean-No a quelques soucis de démarreur
- repas du midi et du soir sur la barge, préparés par la cuisinière aui nous a à la bonne : elle vient nous chercher de peur que l’on oublie de manger et certains ont même le privilège de pouvoir s’installer dans la cuisine pour l’occasion
- nuit sur la barge, certains dans les tentes de toit, les autres en hamac un peu n’importe où

mercredi 30 juillet 2008
- lever de soleil sur l’Amazone
- nous quittons l’Amazone pour prendre le Rio Xingu vers 6h30
- journée sur la barge : lessive, mécanique, farniente
- escale à Porto de Mòz dans la matinée
- arrivée à Vitoria ( 50km d’Altamira) à 18h15 pour débarquement des passagers et plein de la barge (2000l !)
- débarquement des véhicules en campagne vers 20h30, pas d’emplqcement adéquat au port...
- nuit à Vitoria

jeudi 31 juillet 2008
- départ de Vitoria vers 8h00
- arrêt à Altamira pour faire le plein et quelques courses avant la Transamazonienne
- enfin la Transamazonienne : la piste est relativement bonne (on peut rouler à 60 80 km/h) mais beaucoup de poussière car le temps est très sec
- déjeuner dans une petite churascaria à Medialandia ( ?)
- sur la piste, le véhicule de Cédric prend un choc dans une ornière et casse une fixation d’amortisseur à l’avant : arrêt à Uruarà pour réparation
- le mécano ressoude la pièce, nous pouvons repartir 1h30 plus tard
- arrivés à Placas où nous comptons passer la nuit, le reporter du journal local vient discuter avec nous : nous devrions apparaître dans l’édition de la semaine prochaine !

vendredi 1er août 2008
- départ à 7h30
- vers 11h30 nous quittons la Transamazonienne pour descendre sur Cuiaba, à un peu plus de 1200km au sud
- la piste change, elle devient beaucoup plus cassante, il y a des cailloux par endroit, énormément de poussière trés fine qui s’infiltre partout, les conditions sont plus dure que sur la Transamazonienne
- nous croisons plusieurs troupeaux sur la route, le plus souvent encadrés par de véritables "gauchos" : les abords de cette piste ainsi que ceux de la Tranamazonienne sont essentiellement dédiés à l’élevage de bétail, quasiment partout, en fait on n’est jamais en forêt comme on peut en avoir l’habitude en Guyane
- dans l’après-midi, le véhicule de Christophe est victime d’une rupture de chapelle d’amortisseur à l’avant droit à cause de l’état de la piste : réparation de fortune avec une sangle pour aller jusau’au prochain village
- obligés de ralentir le rythme, la nuit tombe alors que nous sommes encore sur la route
- malgré cela Christophe, décidément en deveine aujourd’hui, casse son amortisseur arrière droit : on commence à se demander qui sera le prochain...
- la nuit, on peut observer des feux de broussailles de ci de là
- arrêt à Moraes Almeida vers 20h30 pour la nuit, les réparations et contrôles en tous genres afin d’éviter au maximum aue ce genre d’incident ne se reproduise
- la poussière fine de la piste (comme de la farine) a absolument tout envahi dans les véhicules

samedi 2 août 2008
- matinée consacrée aux réparations et prévention des pannes
- reprise de la route après déjeuner
- la piste s’améliore un peu
- depuis notre entrée au Brésil, nous mangeons quasiment toujours la même chose : viande grillée, riz, haricots rouges, accompagnés de quelques crudités mais ce soir, changement de menu : pizza brésilienne !

dimanche 3 août 2008
- on déplore deux malades : Jean-No et Thierry qui ont du mal à digérer quelque chose, peut-être les fantaisies alimentaires de la veille
- la piste est maintenant plus roulante avec toutefois encore quelques passages cassants mais nettement moins
- nous traçons plein sud et prenons un peu d’altitude (500m), les paysages et la végétation changent, les élevages disparaissent peu à peu
- Cédric perd un silent-bloc d’amortisseur, heureusement nous avons ce qu’il faut pour y remédier
- au moment du déjeuner ça ne va pas fort pour Jean-No et Thierry. Jean-No restitue à Dame Nature son diner de la veille et son petit-déjeuner.
- nous entrons dans l’état du Mato Grosso
- dans l’après-midi nous récupérons la route bitumée : Michel J. constate des vibrations anormales, un contrôle et resserage général s’imposent
- une équipe de la télévision locale nous attendait : ils sont membres du Jeep Club local et ont été prévenus de notre passage par leurs collègues plus en amont sur la route...
- Cédric a des difficultés avec la femeture de sa porte arrière : c’est fort ennuyeux car c’est lui qui a la glacière...
- le papy à la Chevrolet nous double encore un fois : depuis trois jours nous n’arrêtons pas de le doubler et le rencontrer à divers arrêts, finalement il progresse aussi vite que nous à son train de sénateur
- invitation à la foire agricole locale où le Jeep Club dispose d’un stand pour exposer les véhicules et d’un petit parcours dans la boue
- Thierry, KO avec son indigestion, se couche en arrivant à l’hôtel, Jean-Noël va mieux

lundi 4 août 2008
- lever à 6h du matin pour avancer au maximum sur la route
- la tête du gardien de nuit affalé sur le canapé fait comprendre à Michel J. qu’il y a un problème de décalage horaire : en fait il est 5h...
- Thierry va mieux
- un pneu dégonflé chez Michel J. nous amène à passer dans une des innombrables "borracharia" qui bordent les routes, des échoppes où l’on répare les pneus
- pas de fuite trouvée, mais c’est l’occasion pour tout le monde de regonfler les pneus car nous avons baissé la pression pour plus de confort sur la piste et maintenant nous avons retrouvé le bitume
- c’est l’occasion de faire un peu de nettoyage (à l’air et à l’eau) de menus contrôles sur les véhicules : Jean-No et Michel J. ont quelques resserrages à faire, Christophe a perdu l’écrou de sa barre stabilisatrice, Cédric a flingué un silent-bloc d’amortisseur à l’avant
- c’est parti en direction de Cuiaba, capitale de l’état brésilien du Mato Grosso, sur une route bitumée
- dans la matinée nous voyons pour la première fois depuis notre départ des arbres qui ont perdu leurs feuilles ! Effectivement, c’est l’hiver dans l’hémisphère sud. Toutefois le temps n’a pas changé : chaud et sec.
- d’étranges oiseaux semblent chercher leur nourriture dans les champs au bord de la route : ce sont des nandous, sorte d’autruche brésilienne
- nous traversons des centaines de kilomètres d’exploitations agricoles (des céréales manifestement) avec des norias de camions, parfois des files de 6 ou 8 à la suite, pas toujours faciles de doubler... Un échantillon donne une estimation de 2 camions pour une voiture sur la route
- à l’hôtel, possibilité de faire laver son linge : c’est le strip-tease à l’oeil pour la lavandière !
- le soir, on essaye de changer de menu une nouvelle fois pour sortir du traditionnel bœuf/riz/haricots rouges : le demi-sandwich de Jean-No ne passe pas, son estomac n’est pas encore tout à fait rétabli

mardi 5 août 2008
- depuis notre départ nous avons fait pas mal de route (environs 3000km) dont beaucoup de piste. Cela a pris plus de temps que prévu et notre entrée en Bolivie se fera donc un peu en retard sur le programme. Certains préfèrent calmer un peu les déplacements et partir vers le Pantanal brésilien, que nous avions envisagé de visiter à notre retour de Bolivie. Deux équipes se forment donc : Christophe, Michel J. et Thierry poursuivent vers la Bolivie, Jean-No, Daniel, Cédric et Michel M. restent au Brésil et se dirigent vers le Pantanal. Nous devons nous retrouver dans une dizaine de jours pour la remontée sur Belém et Cayenne.

Pour le compte-rendu de l’équipe "Pantanal" il faudra attendre un peu, le reporter officiel partant vers la Bolivie...

- Équipe 1 « Bolivie »
- Équipe 2 « Pantanal »

Quelques photos