Suriname - du 25 décembre 2007 au 3 janvier 2008 :: Compte-rendu
Périple d’une dizaine de jours au Suriname, histoire de passer le nouvel an au Brownsberg et aller voir si la forêt est plus verte du côté d’Apoera, à la frontière avec le Guyana...

Trois véhicules au départ :
- Defender 90 TD5 : Christophe et Danie, sa mère
- Defender 300tdi : Michel J. et Dany, son frère
- Defender 300tdi : Thierry et Jean-Claude, le père de Christophe

mardi 25 décembre 2007

Départ de Cayenne dans l’après-midi, arrivée à « la Sapotille », un carbet proche de Saint Laurent du Maroni en début de soirée. Nuit en hamac et dîner sur le Camping Gaz pour se mettre tout de suite dans l’ambiance. D’accord c’est le 25 décembre, mais ça n’est pas une raison pour se laisser aller...
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mercredi 26 décembre 2007

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5h40 : les vestiges de la veille n’ont pas encore tous disparus, mais il faut quand même préparer le petit-déjeuner. Nous démarrons de bonne heure pour essayer d’attraper le premier bac, à 7h30 : le nombre de place est limité, il ne faudrait pas qu’on prenne un faux départ...
Dommage ! Nous arrivons trop tard, la première rotation du bac est déjà complète. Heureusement, il y a en a une deuxième, une heure plus tard.
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Deuxième service pour ceux qui ne seraient pas bien réveillés, le tout préparé dans la somptueuse cuisine aménagée du Land de Christophe.
C’est parti pour la traversée entre Saint Laurent et Albina.
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Après quelques formalités pour les véhicules et les personnes, nous entrons véritablement au Suriname. Bien mémoriser : il faut rouler à gauche...
Petite pause sur la route de Paramaribo, chez « Albertine » au niveau du pont sur la Commewijne River. Casse-croûte et première Parbo d’une longue série.
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Arrivée à Paramaribo par l’immense pont Jules Wijdenbosch, du nom du président du Suriname qui l’a inauguré en 2000. Ah, ne pas oublier : rouler à gauche...
L’immense drapeau du Suriname, au rond-point de l’entrée dans la ville, juste après avoir passé le pont.
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Une rue de Paramaribo.
Les vestiges de l’époque coloniale sont visibles à de nombreux endroits. Ancienne colonie des Pays Bas (la Guyane Néerlandaise ou Guyane Hollandaise),son indépendance date de 1975.
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Le grand pont Jules Wijdenbosch de Paramaribo en toile de fond des tapouilles qui attendent la marée pour aller jeter leurs filets.
Petit passage par la concession Land Rover où nous retrouvons un véhicule bien connu : le Defender 90 de Gwen, venu se refaire une petite santé. Nous apprenons également à nos dépends que le 26 décembre est un jour férié au Suriname...
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« The Best 4x4 by far » qu’ils disent ("de loin le meilleur 4x4") : c’est ce que nous allons voir...
Premiers tours de roue sur la piste en latérite qui mène au Brownsberg et au barrage de Brokopondo : nous allons en bouffer pendant une semaine, sans quasiment jamais voir le goudron. Des mauvaises langues proposent même de classer certaines routes goudronnées du Suriname comme piste, vu leur état... La portion Albina-Paramaribo remporte le label de « piste goudronnée ».
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Le soleil déclinant et une brève averse nous permettent de faire quelques photos sympathiques pendant notre montée au Brownsberg.
Nuit tombante et brume sur le lac de Brokopondo depuis le site du campement : un spectacle dont on ne se lasse pas, en particulier au lever et au coucher du soleil.
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Au menu du restaurant du parc, comme tous les jours, d’après ce que nous avons pu observer : crudités, nasi, bami, lentilles, haricots rouges, viande fricassée, bananes frites. Délicieux. Mais les avis divergent sur la nature de la viande, même si le chef nous a affirmé avec un petit sourire que « les gens ne croient pas que c’est du poulet, je suis le seul au Suriname à le préparer de cette façon ! ».
Ici chacun se sert, y compris pour les boissons. Allez hop, au hasard...
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Il est temps de se jeter dans le hamac pour une nuit un peu plus fraîche que d’habitude à cause de l’altitude (500m).

jeudi 27 décembre 2007

Réveil dans la brume.
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Le jour se lève tranquillement sur le Brownsberg.
De nombreuses ballades à pied sont organisées à partir du camp : nous décidons de nous rendre à Leo Falls, une petite chute d’eau, pour profiter des sentiers aménagés en sous-bois.
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Nous aurons l’occasion d’observer des oiseaux et des singes : la chasse étant bien entendu interdite, ils se laissent souvent approcher facilement.
Le sentier est parfois escarpé, il vaut mieux s’agripper.
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Leo Falls, les chutes de Léo, but de notre petite ballade.
À proximité de la cascade une sorte de grotte attire notre attention. Probablement les vestiges d’une mine, mais sans lampe de poche nous n’irons pas plus loin que l’entrée. De petits cris stridents semblent indiquer la présence de chauves-souris.
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De retour au campement, nous observons les fourmis-manioc qui ont jeté leur dévolu sur un arbre. Ces fourmis découpent de petits bouts de feuille qu’elles transportent ensuite au cœur de leur fourmilière où ils sont broyés et servent à faire pousser un champignon dont elles se nourrissent. Une forme d’agriculture, en quelque sorte.
Les voies empruntées par les fourmis-manioc sont facilement identifiables car dégagées de tout obstacle végétal.
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Déjeuner avant de partir vers Apoera. Notons que malgré les conditions de vie spartiates, on ne se laisse pas aller : bouteille de vin sur la table et bigoudis dans les cheveux...
Notre route passe en bout de piste de l’aéroport de Zanderij, au moment où un avion décolle.
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Sur la piste de Bigi Poika nous devons nous acquitter d’un droit de péage pour traverser un pont sur la Saramacca River. L’employé chargé de percevoir la taxe est reconnaissable même de dos grâce à son uniforme rouge tombant impeccablement.
La gare de péage de Pikin Saron.
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Le pont, tout en bois, est assez impressionnant.
Comparé à ceux que nous rencontrerons plus tard, ce pont est en particulièrement bon état. Ça vaut bien une petite participation...
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Séance d’archéologie industrielle : marque, modèle, parties conservées et manquantes, causes probables de l’abandon, indices sur l’histoire avant et après l’arrêt de la mécanique, tout est relevé par notre équipe digne des « Experts ».
En l’absence de point GPS, ils nous faut de nouveau chercher l’abri que nous avions trouvé lors de notre dernier passage.
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Finalement vers 20h, alors que la nuit est déjà tombée, nous retrouvons le bâtiment dont la terrasse nous servira d’abri pour la nuit.
Après avoir installé nos hamacs, c’est détendus que nous pouvons attaquer l’apéro, à moins que ça ne soit l’apéro qui nous ait détendu...
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vendredi 28 décembre 2007

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Les chambres, la salle de bain, la cuisine : tout est à proximité.
Beau soleil pour une ballade dans les savanes et la forêt à proximité de Bigi Poika.
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La piste qui mène a Apoera est pas mal défoncée mais cette partie reste encore praticable car utilisée régulièrement pour le transport du bois depuis les concessions de la région.
À notre passage, un serpent-chasseur traverse la piste. Espérons qu’il ne souhaitait pas rester incognito car là c’est manifestement râpé... voir la vidéo
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Il trouvera refuge dans les arbustes, nous offrant encore quelques minutes de spectacle.
Pour déjeuner nous nous arrêtons dans un endroit improbable : en pleine forêt, à des kilomètres de toute habitation, un vieil amérindien est installé et les abords de sa maison son impeccablement nettoyés. Nous demandons l’autorisation de nous arrêter à l’ombre d’un manguier.
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Notre hôte.
Un peu plus loin, une tortue de terre traverse notre route. Ce sont ses pattes que l’on voit avec les points rouges, sa tête tachetée de jaune est cachée au milieu.
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Fort prudente, cette créature se met à l’abri de sa carapace en cas d’alerte.
Arrivée au pont de Witagron sur la Coppename River vers 16h. L’ouvrage a été largement endommagé à plusieurs endroits et seules quelques planches attestent que des véhicules le franchissent.
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Le départ n’est pas des plus engageants, mais après une évaluation des risques nous décidons de consolider le passage comme nous pouvons et de traverser.
Certaines portions ont été complètement détruites, probablement au moment de la guerre civile. Des réparations de fortune ont été faite avec les moyens du bord.
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L’état des traverses en dessous semble attester d’une mise hors d’état à l’explosif. Il faut maintenant faire confiance aux madriers qui surplombent de quelques mètres le fleuve...
À certains endroits, le bois est pourri ou des planches manquent, il va donc falloir arranger un peu tout cela.
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Une entreprise de consolidation des parties les plus endommagée est lancée avant de tenter un passage.
Finalement, le premier (Michel J.) se lance sous le regard attentif des autres : craquera ou craquera pas...
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Sur la première portion, il faut combler quelques passages à claire-voie.
Deuxième passage délicat : le pont sur le pont...
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Troisième difficulté : « un peu sur ta gauche, Michel ! » voir la vidéo
Ensuite c’est au tour des autres de tenter leur chance : d’abord Thierry...
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... puis Christophe.
Mais les difficultés ne sont pas terminées ! Deux chablis vont nous barrer la route en début de soirée, n’ayant pas emporté la tronçonneuse nous serons obligé de les dégager au sabre : bon entraînement pour un néo-guyannais...
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À la nuit tombé nous n’avions toujours rien trouvé, finalement à l’approche d’un pont un espace dégagé au bord d’une crique semble notre meilleure chance d’établir un campement correct pour la nuit.

samedi 29 décembre 2008

Heureusement il n’a pas plu, mais finalement notre campement n’était pas si mal ficelé que ça.
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Certains essayent même de faire la grasse matinée mais pas évidement quand on dort à l’arrière d’un Defender 90...
Difficile de s’extirper de ce cocon douillet !
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La piste d’Apoera est envahie d’herbes épineuses, sortes de sensitives, sur des dizaines de kilomètres. C’est assez pénible car il faut fermer les vitres et la peinture ramasse sévère...
Déjeuner à la « crique des roches », en contrebas de la piste après un petit pont.
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L’endroit est agréable et offre même un coin idéal pour se baigner.
Les herbes, les herbes, toujours les herbes...
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Des ponts, des ponts, toujours des ponts ;-)
On gagne en assurance : maintenant pour passer c’est directement sur la ferraille !
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De dessous, c’est pas vraiment mieux...
Les traversées se succèdent...
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... à grande vitesse.
La piste se dégage, mais un bruit suspect oblige à un contrôle. Finalement, rien à signaler, et tout rentre dans l’ordre.
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Arrivée à Apoera et pot bien mérité.
Quelques emplettes pour refaire notre stock dans une épicerie du village.
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L’épicier fait aussi office de station service.
En faisant nos courses, nous rencontrons une personne qui offre de nous héberger : le chef de la police locale !
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Apéro, cuisine en même temps.. et tout le confort !

dimanche 30 décembre 2007

À peine arrivé, il nous faut pourtant repartir car le temps nous presse si nous voulons passer le réveillon du jour de l’an au Brownsberg. Dommage, nous aurions bien pris un peu de temps pour mieux visiter le village et les alentours.
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Les maisons sont coquettes et le bourg relativement bien entretenu.
Une vieille dame, toujours active, nous regarde passer
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En partant d’Apoera, la route longe une ligne de chemin de fer. La voie ferré en question, construite à la fin des années 70 pour l’exploitation de la bauxite, n’a semble-t-il en fait jamais été utilisée. La locomotive est visible au village, en partie recouverte de végétation.
Deux ponts enjambent le cours d’eau : un pour la route ,un autre pour la voie ferrée.
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La proximité des cascades de Blanche Marie (Blanche Marie Falls) nous incite à faire un petit détour, mais au bout de quelques kilomètres la piste traverse un pont dont le franchissement mérite réflexion..
Pris par le temps et vu l’été général de l’ouvrage, nous décidons de rebrousser chemin et continuer notre route.
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Petit arrêt pour profiter d’une crique dont l’accès a été aménagé.
Les herbes, toujours les herbes...
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Arrêt déjeuner à « la crique des roches », on commence à avoir nos petites habitudes.
Nous progressons avec un bon rythme, notre objectif étant de passer le grand pont de Witagron avant la nuit.
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Nous nous conformons malgré tout aux consignes de la sécurité routière : toutes les deux heures, la pause s’impose !
Après avoir traversé plusieurs de ces ouvrages d’un type un peu particulier, le passage des véhicules au retour sur le pont de Witagron s’effectue plus rapidement.
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À l’aller, nous n’avions vu que deux bâtisses à proximité du pont, mais il s’avère que le village de Witagron auquel on accède par un petit bout de piste, compte une centaine d’habitants. Il y a là une école...
... un dispensaire, ...
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... et les habitations proprement dites. Sur la façade de cette dernière on peut voir des décorations traditionnelle de type tembé, un art noir-marron que l’on retrouve également en Guyane française.
Soleil couchant sur la Coppename River.
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On nous indique mister Maty, qui nous louera un vaste carbet en bon état, vestige d’une tentative de développement du tourisme dans le secteur. Nous apprenons que des étrangers viennent régulièrement se promener jusqu’ici. Pour preuve, nous croisons une québécoise en vacance au village ! Par contre, on ne nous dit pas combien osent faire traverser leur véhicule...
Selon un rituel maintenant bien huilé, la soirée s’organise.
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lundi 31 décembre 2008

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En ce 31 décembre, décollage pas trop tard, il y a encore un peu de chemin jusqu’au Brownsberg.
La route du retour est quelque peu humide par endroits...
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Mais bon, pas de quoi affoler un Defender...
... la preuve, il n’est même pas mouillé !
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Retour à la « civilisation » pour un bref ravitaillement à proximité de l’aéroport.
Déjeuner champêtre sous un abri bienvenu proche d’une petite crique. Bon, il y a bien un petit cours d’eau qui traverse le carbet quand il pleut mais à ce prix là on ne peut pas trop réclamer...
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Arrivés à Brownsweg, pendant que Christophe s’amuse avec sa dernière trouvaille (un 109 Serie III Station Wagon)...
... nous nous ravitaillons en carburant à la station du village. La photo ne rend malheureusement pas compte du degré de sophistication de l’installation : outre la présence d’un pompiste, la caissière enfermée dans une sorte de cage pour la protéger des malandrins qui en voudraient à son magot dispose d’une petite caméra qui filme les cadrans de la pompe (qui n’indiquent d’ailleurs que le prix au litre et le volume, pas le prix total...) pour lui permettre de dresser la note au client.
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Arrivé au Brownsberg, l’ambiance est déjà chaude, les décorations de fête sont sorties !
Mise en place rapide des hamacs dans le petit carbet qui été mis à notre disposition, douche et même rasage pour certains : c’est pas tous les jours le réveillon !
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Apéro de rigueur...
... avant de se rendre au restaurant et sabrer le champagne :-)
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Avec satisfaction, nous constatons que les bouteilles ont bien résisté aux chaos de la route. Comble du raffinement, nous avons réussi à trouver de la glace et nous pouvons donc boire frais.
La pluie semble être du goût de ce crapaud-buffle, croisé sur le chemin du retour. La soirée se terminera au carbet, à discuter et torpiller nos dernières provisions liquides...
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mardi 1er janvier 2008

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2008 se lève sur le lac de Brokopondo.
L’ambiance est étrangement calme. Certains d’entre nous ressentent de légers maux de tête, probablement dus à l’atitude inhabituelle où nous nous trouvons (500m)...
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Vers 11h30 on nous fait gentiment comprendre qu’il faut libérer les hébergements avant 11h... Ouaille, ça démarre fort cette année !
Pique-nique au même endroit que la veille. Au menu : foie gras et bordeaux moelleux, saucisses - petit-pois - carottes sauce piment. On commence à être rôdé.
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Passage obligé sur la route de Paramaribo à la gare des trains abandonnés.
Ça fait semble-t-il quelques temps que la chaudière de cette locomotive n’a pas vu de charbon.
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De retour à Paramaribo, les fortes pluies ont inondé quelques rues.
Arrivée au Pied à Terre, le guesthouse où nous descendons. Première nuit dans un lit depuis une semaine. Dès le lendemain, retour en hamac pour certains, on s’habitue...
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Dîner dans une des petites échoppes sur les quais où l’on sert du bami, du nasi, des brochettes, des loempias et d’autres mets que l’on ne saurait identifier... Si la présentation est inhabituelle (tout est servi dans des sacs en plastique pour que l’on puisse partir avec), la cuisine est savoureuse. Il faut toutefois se méfier du piment, déposé en un seul bloc dans un coin de la barquette : gare à ceux qui comme moi ont fini leur repas par ce coin là...

mercredi 2 janvier 2008

Ballade dans Paramaribo où gisent les restes des pétarades du réveillon.
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Passage au garage...
... devant la cathédrale ...
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... devant le Palais Présidentiel ...
... dans les rues de Paramaribo ...
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... sur les quais ...
... devant la grande mosquée...
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... devant un casino ...
... devant la gare maritime ...
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Ici des échoppes qui occupent... un simple pan de mur. Le bâtiment à l’arrière a été rasé, il ne reste que la façade !
Pour terminer, soirée de gala...
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... dans un restaurant italien. Pas simple de faire son choix quand le menu est en néerlandais !

mercredi 3 janvier 2008

Départ de Paramaribo à 4h45 pour attraper le premier bac. Cette fois ci, nous passerons avec la première rotation.
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Les véhicules ont bien un peu de poussière en plus, quelques éraflures, des réparations de fortune au « scotch jaune », des plaquettes de frein bouffées, mais rien de bien méchant finalement.
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Traversée du Maroni.
Après une dizaine de jours de périple, la boucle est bouclée, retour sur Cayenne avec des souvenirs plein la tête.
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Quelques liens :

- Les jours fériés au Suriname (en anglais)
- Un autre site avec les jours fériés au Suriname, qui ne donne pas la même date que le premier pour la fin du Ramadan... (également en anglais)
- Le parc du Brownsberg (en anglais) sur le site de la STINASU, la fondation de protection de la nature au Suriname.
- Les ponts Bailey sur Wikipedia (en anglais) : le type de pont utilisé au Suriname sur la piste d’Apoera en particulier, l’article est d’ailleurs illustré par le pont de Bitagron. L’article en français est moins étoffé. Ces ponts, conçus pour l’armée par un ingénieur britannique pendant la deuxième guerre mondiale, sont encore largement utilisés de nos jours. D’ailleurs sur le site du constructeur du pont on peut commander les pièces de rechange : peut-être une adresse à transmettre à la DDE locale vu l’état de certains ouvrages...
- Bigi Poika sur Wikipedia
- un blog en néerlandais où l’on parle d’une manifestation des habitants du district du Para (au Suriname, grosso-modo entre l’aéroport et Witagron) en colère contre l’état des pistes pour rejoindre leurs villages. Une des photos montre un fourgon enlisé se faisant tracter par un camion, fourgon qui ressemble fortement à celui que nous avons croisé, abandonné, à proximité de Witagron.
- la page d’Apoera sur Wikipedia (en néerlandais)