Camp Citron

Sorties :: Camp Citron - mai 2010 - 1/2

du jeudi 13 au dimanche 16 mai 2010

Grâce à Philippe et Irène, une sortie bien boueuse en direction du site d’orpaillage d’Équinoxe puis de Camp Citron ainsi qu’un peu de repos à l’auberge de Chutes Voltaire.

Étaient présents :

Philippe et Irène (chacun avec leur Land)
Jean-Noël
Monique
Gilles
Gwen
Joseph et Cédric P.
Ghislain et Annick
Thierry et Michel

jeudi 13 mai 2010

	Rendez-vous des cayennais à la sortie du giratoire Balata : horaire plus ou moins respecté par les participants, comme à l’habitude... Certains ont pris de l’avance et sont déjà à Saint Laurent.
Après quelques errances on finit par retrouver Philippe, Irène, Joseph et Cédric à la station Total de Saint Laurent.
	Derniers ajustements au programme et c’est parti pour déjeuner à la crique Tatou.
Rassemblement des troupes en arrivant sur la latérite.
	Pique-nique à la crique Tatou. Fabien nous rejoint, ainsi que plus tard Yannick « Frontera » avec un collègue.
La crique Tatou, bien en eau à cette époque, fera le bonheur des enfants.
	Mise en branle du convoi direction la mine Équinoxe où Fabien nous accueille. Nos amis Saint Laurentais non Landistes nous accompagnent jusqu’à l’entrée de la piste.
Palabres sous la pluie : Fabien donne les dernières informations sur l’état de la piste et les difficultés qui peuvent se présenter.
	Arrivée sur LA difficulté : une côte et virage, assez glissante. Fabien passe en premier et parvient au sommet avec ses 600kg de chargement, après c’est assez variable...
Il a plu, le terrain « lourd » comme on dit sur les hippodromes... Ça patine, ça chauffe, ça couine... et ça ne monte pas toujours !
	Un Landiste averti en vaut deux...
... il est temps de dégonfler un peu les pneus !
	Quand ça ne monte pas tout seul, il n’y a pas 36 solutions : il faut soit tirer, ...
... soit pousser, ...
	... soit treuiller !
Heureusement, il y a un public fourni pour encourager et aider les candidats.
	C’est finalement à la nuit tombée que nous arriverons à la mine où nous serons très bien accueilli. La soirée apéro-barbecue fût des plus sympathique même si il ne fût pas chose aisée pour tous de retrouver le chemin de son hamac...

vendredi 14 mai 2010

	Certains terminent leur nuit pendant que d’autres s’activent déjà.
Tout le monde est prêt au départ.
	Mais qui attend-on ? Gwen, bien sûr, qui n’a pas pu s’empêcher de partir visiter le site d’orpaillage...
Le retour vers la piste Paul Isnard se déroule sans trop de difficultés...
	... même si il y a toujours moyen de se poser quelque part !
À la croisée d’Apatou nos routes se séparent : Irène, Gilles, Gwen et une partie des enfants vont directement à l’auberge des Chutes Voltaire pendant que les autres prennent la direction de Camp Citron.

Direction Camp Citron

	Les premiers kilomètres de piste sont agréables et sans grand difficulté même si certains passages sont un peu « techniques ».
Un serpent-chasseur, immobile au milieu du chemin, reste persuadé qu’il est invisible...
	... malgré le petit attroupement qu’il provoque.
Premier gué : ça secoue un peu à cause des troncs qui sont disposés dans le lit de la crique.
	En attendant, ça nettoie un peu le châssis...
Par endroits la piste est taillée à la hache dans la latérite.
	Arrivée au second gué : Joseph s’inquiète pour ses bougies mais finalement les vestiges de ce pont ne constituent peut-être pas une meilleure alternative...
Certes, il y a de l’eau, mais pas de quoi arrêter un Land Rover, surtout avec les directives avisées de Cédric...
Joseph	C’est l’heure du déjeuner et pour notre Popeye guyanais l’heure de ses cœurs de palmiers ;-)
Après notre petit en-cas, reprise de la piste direction Camp Citron car il reste encore du chemin à parcourir.	Ghislain
	Quelques petites flaques de boue parsèment notre route, franchies allégrement par toutes les générations... de Land.
Troisième gué, sous la pluie.
	Là, c’est carrément...
... le grand bouillon !
	Un petit raidillon qui ne paye pas de mine nous donnera pas mal de fil à retordre : une ornière peu accueillante sur la droite, une autre qui justement l’est un peu trop sur la gauche et nous colle à la montagne, un peu de pluie par dessus et c’est la galère.
Pelles, pioches, treuils et huile de coude seront nécessaires pour franchir l’obstacle, mais finalement tout le monde y parviendra... parfois avec quelques bosses. Vu l’heure et l’impératif d’être le lendemain soir à l’auberge des Chutes Voltaire pour l’anniversaire de Fabien, Philippe et Joseph préfèrent faire demi-tour avec leur équipages.
	Ce qui reste du convoi de départ (Thierry, Ghislain, Monique, Jean-No) se remet en route pour atteindre camp Citron dans la soirée. D’ailleurs, les communications étant ce qu’elles sont, nous ne sommes plus attendus. Heureusement, le camp est vaste et nous n’aurons pas de mal à accrocher nos hamacs et outre la bonne douche nous pourrons profiter d’une bonne soirée avec nos hôtes, en particulier Alex.

Pendant ce temps là, sur le retour vers les chutes Voltaire...

Les criques sont toujours là, et les lois de la mécanique étant ce qu’elles sont, le moteur à essence du Serie aime toujours aussi peu l’eau, contrairement à son propriétaire ;-) Opération « tractage au travers du gué » pour limiter les risques.