Camp Citron - mai 2018

Sorties :: Camp Citron - mai 2018

Camp Citron - mai 2018

Un grand classique de la saison mais toujours plaisant : Camp Citron sous la pluie ! Mais là de l’eau, il y en avait un peu plus que d’habitude...

Étaient présents :
Jean-Noël
Gwen et Manu
Gilles et Denise
Thierry
Xavier et Sophie
Patrick et Jean-François
Gilles C.
Pierrick et sa femme
Gull
Jean-Christophe et Manon

Vendredi 18 mai 2018

Étape pour les cayennais sur la route de l’ouest, ce soir bivouac chez Gull.
	Y’a du pneu, mais peut-être que ça ne suffira pas...

Samedi 19 mai 2018

Dernier préparatifs avant le départ : le représentant local Black-Star monte les pneus cross pour une sortie extrême...
	Aucune précaution n’est à négliger dans cette aventure.
Arrêt traditionnel au 8 à Huit du Lac Bleu pour les dernières provisions avant de prendre la piste.
	Il n’y a plus de barrage de gendarmerie mais petite pause à la scierie tout de même.
Drôle de bruit dans le moteur de Gull : qui a dit « on y va et on se retrouve sur les lieux de la panne » ?
	Malgré tous les efforts la poursuite du périple est compromise : ça sera retour à la case Saint-Laurent.
Pendant ce temps là on déplore une légère blessure chez la jeunesse mais heureusement les secours sont là.
	Concertation après le premier incident : on repart et si Gull a une solution de secours il nous rejoint un peu plus loin.
Croisée d’Apatou. Un des camions qui ravitaillent Camp Citron, nous l’ignorions mais il aura son rôle à jouer plus tard...
	Le début de la piste Citron, là où tout commence.
Juste avant d’attaquer la piste Citron proprement dite : tout est bien rangé, mais ça ne va pas durer...
	Effectivement peu de temps après c’est le bordel dans le coffre ! Mais que s’est-il passé ?
Une ornière vicieuse a envoyé le Land vers la montagne, la gravité a fait le reste. Heureusement, plus de peur que de mal, tout le monde est indemne, le plus cabossé dans l’affaire c’est le véhicule.
	Pour sa première sortie en Land, Jean-François est baptisé, il devrait s’en souvenir...
C’est bien joli tout ça, mais sur les 4 roues c’est quand même plus facile pour se déplacer. La réflexion s’amorce et un plan d’action est mis sur pieds.
	Tout d’abord préparer le terrain pour éviter la rechute...
... faire un renvoi pour le treuil avec une poulie de mouflage et bien caler le véhicule qui tracte...
	... trouver le bon endroit pour accrocher tout ça sous la caisse et c’est parti !
Vidéo de l’opération.
	Quelques bosses et un peu de boue, mais pas de dégât majeur.
Reste à savoir quelles conséquences auraient pu avoir ce passage par des positions non homologuées par le constructeur sur le fonctionnement du véhicule. Après quelques vérifications, tout repart au premier tour de clé.
	C’est reparti mais il ne faut pas attendre longtemps pour se heurter à une nouvelle difficulté : il faut dire que par ici les ornières sont plutôt majestueuses...
La tentative de sortir Gilles avec une sangle ne se passe pas exactement comme prévu.
	Entre l’autre Gilles qui se marre, JC qui semble effaré et Jean-Noël qui temporise, il doit se passer quelque chose...
Effectivement la traverse arrière est dans un sale état, voilà qui ne va pas faciliter l’opération.
	Il faut maintenant changer de stratégie : plus question de sortir le véhicule par l’arrière vu que plus grand chose ne tient, donc pas d’autre solution que d’aller de l’avant. Même avec un peu d’huile de coude, ça ne sort pas.
Après plusieurs essais, mais jamais à court de solutions (et de problèmes non plus...) les cayennelandistes organisent un treuillage dans les règles avec l’intervention du Disco pour « ancrer » le 90 qui avait tendance à se rapprocher de l’ornière plutôt que d’aider l’autre à sortir.
	L’aventure continue... Il pleut, il mouille, c’est la fête au Land Rover !
Gwen, qui fait la voiture balai, traverse une crique : il y a un peu d’eau et à certains endroits plus qu’à d’autres.

Dimanche 20 mai 2018

Après une nuit réparatrice dans notre palace amazonien, c’est reparti à destination de Citron. JC n’a pas tout à fait fini ses ablutions mais ça n’empêche pas la troupe de traverser la salle de bain.
	Il ne faut pas longtemps pour se remettre dans la boue...
Finalement ça sort sans aide.
	Au milieu de ce chaos certains sont touchés par la grâce.
Parfois il suffit d’un petit coup de pouce (de pousse ?) pour que ça passe.
	D’autres fois il faut déployer un peu plus d’énergie pour se sortir d’un mauvais pas.
Le niveau des criques est assez haut, l’eau peut parfois rentrer un peu dans le filtre à air, mieux vaut sécher tout ça.
	Forest, mud and Land Rover !
Alors, les pneus cross, c’est efficace ?
	Par là c’est plutôt mou,, va falloir bosser un peu pour sortir de l’ornière.
Supervision de chantier hors-pair : la DEAL, EDF et l’Éducation Nationale joignent leurs efforts. Le privé et les retraités soutiennent le mouvement.
	Alors, à gauche ça ne passe pas, peut-être à droite ? Ah ben non, ça ne passe pas non plus !
Arrivée dans les baranques de Paul Isnard : il y a pas mal de flotte. Après sondage, on décide de contourner ce petit criquot. Au retour, une tentative de traversée se soldera par l’ajout d’un chapitre (et même plusieurs) au récit de ce périple.
	Le niveau d’eau est assez haut mais ça passe encorel.
« C’est pas l’homme qui prend la mer... » Que d’eau, que d’eau !
	Le jour décline, il faut prendre un décision. Nous ne somme qu’à 6 ou 7 km du camp, mais le risque n’est pas nul pour ceux qui ne sont pas équipés de schnorkel.
Le sondage du passage ne permettra pas d’arriver à un consensus.
	Finalement Jean-No et Gwen s’aventurent dans la mare et traversent. Ils rejoindront Camp Citron à la nuit, non sans mal. On retrouvera Gwen et Manu le lendemain mais pour Jean-No et Daniel il faudra attendre quelques jours... Daniel rentrera par les airs et Jean-No, en bon président, n’abandonnera personne sur le terrain : l’aventure n’est pas terminée.

Dimanche 20 mai 2018

Le jour se lève après une nuit de repos au sec. Sur les 8 véhicules partis de Saint-Laurent nous ne sommes plus que 5 : 1 a du rentrer prématurément suite à des ennuis mécanique, 2 ont continué vers Camp Citron alors que les 5 autres rebroussaient chemin.
	Sans nouvelles des collègues qui ont poursuivi (sont-ils arrivés à bon port ?), nous ne pouvons pas non plus attendre éternellement et décidons de reprendre la piste. Du monde travaille sur le site, si jamais ils avaient besoin d’assistance il y aura bien quelqu’un pour les aider.
Même si ils ont un peu galéré, l’équipe Jean-No/Gwen est arrivée à bon port : le jour se lève, aussi, sur Camp Citron.
	Peu après le départ, traversée d’un criquot qui tourne mal : le véhicule, immobilisé au milieu de l’eau, moteur calé, est complètement inondé. Avant toute tentative de redémarrage il faut vérifier jusqu’où l’eau a pu s’infiltrer et quel est l’état du moteur.
Il n’y a pas le choix, il faut ouvrir le moteur pour évaluer les éventuels dégâts et sortir l’eau qui aurait pu y pénétrer.
	Entre soleil et pluie il faut tout démonter.
Heureusement la solidarité joue à plein.
	L’atelier de campagne est parfaitement opérationnel.
« La clé de 10 c’est par là qu’elle est tombée ! »
	Tous les moyens sont bons pour sécher les pièces qui sont pas adaptées à un usage sous-marin.
Ni les fusibles ni le paquet de tabac n’apprécient particulièrement d’être plongés inopinément dans un liquide.
	Chacun y met du sien pour accélérer le processus.
Pendant ce temps là d’autres sont touchés par la fièvre de l’or.
	Toujours pas de nouvelles de l’équipe partie rallier le camp, mais un camion de ravitaillement nous en donne : ils sont bien arrivés et pensent rester la journée là bas. Il ne semble pas possible de faire repartir le Disco tout de suite, JC et Manon rentreront à Citron avec le camion, l’équipe restante (4 véhicules) reprend la piste du retour.
Les ornières ne semblent pas avoir diminué de taille, mais il fait beau, c’est déjà ça.
	Campement au bord d’une crique pour la nuit. De façon inattendue Gwen et Manu nous rejoignent in extremis : en panne d’alternateur ils arrivent alors qu’ils sont sur la fin de leur seconde batterie ! On a enfin des nouvelles : Jean-No n’a plus que 2 roues motrices et va revenir sur un camion, enfin c’est ce qu’il envisageait avant qu’un Disco ne s’initie à la brasse coulée...

Lundi 21 mai 2018

Nous l’ignorions mais un petit déjeuner nous attendait à Camp Citron : puisque certains n’ont pu atteindre le camp, la cuisinière a missionné nos camarades pour nous le livrer à domicile !
	De quoi redonner du cœur à l’ouvrage pour toute la troupe.
Le projet Montagne d’Or gagne tout à coup de nouveaux soutiens !
	Retour tranquille vers la civilisation, rien d’inhabituel avec les Lands.
Pratiques ces ornières !
	Au quatrième jours 5 véhicules ressortent de la forêt, 2 sont toujours manquants : Jean-No mettra 2 jours de plus à réapparaître accompagné de JC et Manon (Daniel est rentré... en hélico !), le véhicule de JC sortira une dizaine de jours plus tard. Miraculeusement après une petite révision il redémarrera sans problème !

Épilogue

Daniel a eu droit à un petit tour d’hélico...
	... Manon a fait un petit tour de quad...
JC et son Disco ont fait un petit tour de camion !
	Chargement du Disco sur le camion.
La crique était un peu trop haute, le camion s’est planté en la traversant avec le Disco dessus (l’eau arrivait au niveau du plateau), et dans le Disco il y avait JC et Manon... La nuit a passé, l’eau a fini par baisser mais le camion n’a pas redémarré. Bilan provisoire : un Land en panne sur un camion en panne au milieu d’une rivière... Pas grave, l’autre camion n’est pas loin : ah, finalement il était planté dans un bourbier !