Sorties :: Bélizon - novembre 2005

Sortie sur Bélizon

10, 11, 12 et 13 novembre 2005

Profitant du vendredi 11 novembre férié, Jean-Noël propose une sortie sur Bélizon en saison sèche après plusieurs essais en saison des pluies. En partant nous croisons à la station service une équipe d’amateurs de tout terrain qui se joindront à nous.

Présents "Cayenne-Land" :
- Jean-Noël (Defender 90 300 Tdi), accompagné de Samuel
- Christophe (Defender 90 Td5), accompagné de Gilles
- François (Defender 90 200 Tdi), accompagné de "Psshhiiiit" Jean-Paul
- Michel (Defender 90 200 Tdi), accompagné de Patrick
- Thierry (Defender 90 300 Tdi)

Nos compagnons de piste :
- Alex et Olivier (Toyota LJ 73)
- Christyan (Suzuki SJ 410)
- Nicolas et Fabien (Suzuki SJ 413)
- Yanick et Valérie (Opel Frontera)

Note : adressez-vous à Thierry pour obtenir un CD avec les photos de la sortie (celles de Michel, Jean-Noël, Fabien et Thierry)

Jeudi 10 novembre 2005

- Départ de chez Jean-Noël à 19h30
- Après un bref arrêt à la station service, en route pour Bélizon
- Arrivée à l’entrée de la piste à 21h10 (91 km parcourus, vitesse max 85 km/h)
- Arrivée au carbet Grillon à 22h (28,5 km parcourus)
- Dans la nuit, vers 2h00, l’équipe rencontrée à la station à Cayenne débarque

Photo de la journée :

JPG - 28.2 ko
Départ de Cayenne
À la station service

Vendredi 11 novembre 2005

Départ du carbet à 7h30
Sortie de la piste ONF à 7h50, après 3,5 km
Déjeuner en pleine forêt à 12h25 après 16,5 km parcourus. Christophe, Gilles et Patrick font demi-tour pour être à Cayenne le vendredi soir. Compatissons avec ceux qui bossent le samedi ou qui rentrent en métropole...
Avant de partir Christophe répare l’embrayage de Thierry, il y avait un mauvais réglage.
Reprise de la route à 14h00 Arrivée à 15h00 dans la zone dite du "grand bourbier". En saison sèche c’est moins impressionnant mais toujours délicat à négocier. Jean-Noël a un problème au niveau du train avant du Land : un bruit extrêmement suspect. Démontage sur le terrain pour retirer les arbres de roues avant afin d’éviter toute casse supplémentaire. Au final, il s’avérera que c’est le différentiel de pont avant qui a cassé.
À 20h00 on reprend la route pour aller monter le camp à l’endroit habituel, au bord de la petit crique dans l’ancien placer.
Arrivée sur le lieu du camp à 21h05, après 400m ( !) de parcourus.
En pleine nuit, vers 23h30, passage d’un tracteur sur la piste, ce qui nous oblige à démonter partiellement le camp. On retrouvera le tracteur 400m plus loin, embourbé dans le "grand bourbier"...

Photos de la journée :

Au milieu de la forêt nous croisons une piste... qui n’était pas là la dernière fois ! Une grosse piste roulante, peut-être ouverte par l’ONF. Nous ne savons ni d’où elle vient, ni où elle va... Les personnes que nous croisons semblent dirent que la piste rejoint Roche Fendé. À vérifier. À l’aide du GPS et des indications fournies nous retrouvons le tracé original.
Voilà ce qui arrive quand on essaye de grimper les montagnes ! Tiens, ça avance moins bien comme ça non ? Rien de grave, les occupants du véhicule se sont juste retrouvés un peu tassés dans le fond...
Après un peu de mécanique, ça repart comme en 14, 11 novembre oblige !
La fameuse "grande montée" où certains de nous y ont quelques souvenirs... Nous sommes restés coincés là au retour lors d’un précédent sortie, de 18h à 4h du matin. Là c’est plus praticable, surtout quand on équipé d’un super treuil comme le Suzuki ;-)
Nous ne le savions pas encore, mais ce passage négocié tout en finesse nous posera des problèmes au retour, après le passage d’un tracteur il est vrai.
L’heure du déjeuner. Christophe, Gilles et Patrick nous quittent pour rentrer sur Cayenne.
On se rend tout de suite compte que rouler en Frontera c’est une façon différente d’aborder la vie : table pliante et apéritif anisé contre tronc d’arbre et boîte de sardines...
Jean-Noël en pleine mécanique : à croire que c’est une passion chez lui de démonter son Land dans la boue ! Le différentiel de pont avant était cassé, une fois les deux arbres de roues retirés ça fonctionnait impeccable... en deux roues motrices. Ce qui ne l’a pas empêché de terminer la sortie.
Rien de mieux qu’une ornière pour opérer sous le Land !
Nous ne sommes pourtant pas au bout de nos peines. Le petit bourbier qui nous sépare du camping 4 étoiles qui nous attend nous donne un peu de fil à retordre. Certains tentent de passer avec des angles à la limite des données constructeur. Plus tard, d’autres franchiront ces limites...
Jean-Paul est en train de réfléchir à la meilleure stratégie pour redonner un angle un peu plus raisonnable à ce Land. Il trouvera la solution : la pioche !
Campement comme à l’accoutumée au milieu de la piste, près d’une crique. Sauf que cette fois-ci nous seront dérangés vers minuit... par le passage d’un tracteur. Nous retrouverons ce dernier embourbé quelques centaines de mètres plus loin le lendemain.
À noter qu’en ville comme en brousse, c’est encore Michel qui est en charge de la lumière...

Samedi 12 novembre 2005

- Départ du camp à 8h00
- Arrivée au lieu de déjeuner à 12h45 après 12 km parcourus. Nous n’avons jamais été aussi loin (nous dépassons le point le plus éloigné où nous avions été avec Djean, Jean-Noël et Joseph vers 11h15). Il faut faire demi-tour.
- Reprise de la piste vers 14h10. Nous camperons à quelques centaines de mètres de l’endroit où nous avions passé la nuit précédente, histoire de ne pas avoir de problème avec la circulation...

Photos de la journée :

Le camp, sur la piste, au milieu d’un ancien placer et à proximité d’une crique. Le petit chien qui tente de s’incruster est resté après le passage du tracteur dans la nuit. Il continuera à nous suivre toute la journée et sera recueilli par Yanick et Valérie.
La salle de bains : le niveau d’équipement est un peu faible, mais l’essentiel y est.
Le tracteur qui a pertubé notre repos, se repose lui aussi quelques centaines de mètres plus loin... Il est en bien mauvaise posture.
Après le placer, la piste arrive dans une zone vallonée, avec moins de boue. La forêt est magnifique.
La météo est avec nous, il fait un temps superbe ce qui nous permet de profiter pleinement de la ballade.
On reprend la route tranquillement. Ce passage dans cette zone est beaucoup plus facile qu’en saison des pluies : même sur les fortes pentes ça accroche bien car le sol n’est pas trop détrempé.
La majeure partie du temps on est à l’arrêt, en train d’aider les collègues en difficulté. Nous ferons tout de même près de 25km dans la journée, pas si mal.
Les Lands attendent sagement...
Petite difficulté au niveau du passage d’une crique sur un pont de fortune : les ornières sont profondes, il faut faire un peu de terrassement.
L’affaire est promptement réglée, le convoi peut continuer sa progression. C’est ici le point le plus éloigné que nous ayons atteint lors de nos précédentes sorties, en saison des pluies il est vrai...
Voici la marque laissée en février 2005, à l’endroit où nous avions fait demi-tour.
Les 4 Lands qui restent, Christophe ayant du rentrer avec Gilles et Patrick pour bosser.
Qui a dit que c’était la saison sèche ?!?
L’heure du déjeuner : la piste continue, mais il faut se résoudre à faire demi-tour. Jean-Noël n’a plus que deux roues motrices il serait donc risqué de tirer plus sur la mécanique. Nous repartons donc à trois, Jean-Noël, moi (Thierry) et Michel. François continue un peu avec l’équipe de jeunes. Nous nous retrouverons au campement le soir.

Dimanche 13 novembre 2005

- Départ du camp à 7h45
- Nous rejoignons la piste ONF vers 15h. Photo de groupe.
- Petit crochet par le carbet Grillon où nous déjeunons. Départs échelonnés pour Cayenne.
- Nous repartons à 16h30 de Grillon pour être à la maison à 18h50 (vitesse max : 80 km/h)

Photos de la journée :

Au niveau campement, ça commence à s’organiser.
Remarquez qu’en toute circonstance on a toujours besoin d’une pioche sous la main !
Un autre tracteur est venu essayer de sortir le premier, mais c’est pas encore gagné...
Effectivement, l’engin est bien embourbé. Par chance, notre passage est à côté.
De bon matin il faut quand même y aller : les gars du tracteur ont rempli le bourbier avec des bois, ce qui n’arrange pas trop nos affaires. Michel s’emploie à déblayer un peu le passage pour éviter la casse : courage !
Tant bien que mal, nous passons.
Pas facile avec seulement deux roues motrices, Jean-Noël ? Pourtant, le meilleur reste à venir !
Chacun y va à sa façon, mais ça reste délicat pour tout le monde.
Nous avion déjeuné juste après ce bourbier le premier jour et il ne nous avait pas posé de difficulté majeure. Avec le passage du tracteur dans l’autre sens, les ornières ont été creusées et il devient difficile de diriger le véhicule. Résultat : on se retrouve dans des positions parfois délicates !
Difficile de diriger correctement le véhicule dans le bourbier lorsque l’on a que les deux roues arrières motrices...
Le bilan est plutôt rassurant : juste un peu de tôle froissée et quelques sensations !
La remise d’aplomb du véhicule se fera grâce à un Tirefort.
Mais la sortie du bourbier devra se terminer au treuil.
Manifestement, le passage côté montagne est piegé, au milieu c’est peut-être pas mal finalement !
Quoi qu’il en soit, le treuil nous sortira de ce mauvais pas.
Le Frontera a déjanté. Admirez le travail avec le cric d’origine !
Une fois de plus, l’outil symbole de cette sortie sera d’un grand secours : la pioche ! Rien de mieux pour remttre le pneu à sa place. Et la réparation tiendra.
Mais bientôt nous retrouvons la piste ONF, fin du périple.
Photo de groupe, avec toute l’équipe.
Les véhicules ont un peu de mal à tenir dans la largeur de la piste...
Après un stop au carbet Grillon pour grignoter, retour sur Cayenne non sans emporter une photo-souvenir de cette équipée.